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Apprendre à Connaître les Champignons
Le Champignon
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Apprendre à connaître les Champignons
L'habitat des Champignons
Il ne suffit pourtant pas de connaître l'époque d'apparition des champignons pour savoir les découvrir, il faut
encore connaître leur habitat, c'est à dire les lieux favorables à leur croissance, et le genre de vie propre aux
diverses espèces.
Le développement de certains champignons est exclusivement lié à un type bien précis de végétation : bois de feuillus
ou de conifère, bois mixtes, près, terrains cultivés, pâturages de montagne, à une nature définie de terrain : calcaire,
siliceux, tourbeux, etc... ou alors à une essence forestière : mélèze, pin, bouleau, charme, châtaignier, chêne.
Pour d'autres, le développement est lié au climat et à la température, d'autres encore dépendent du substrat :
Champignong qui poussent à même le sol (terricoles), sur le bois (lignicoles), dans l'humus, sur le fumier...
Selon la façon dont les champignons pourvoient à leur alimentation, on peut les répartir en trois groupes : saprophytes,
parasites, symbiotiques (ou mycorhiziques).
Les champignons saprophytes naissent sur les substances organiques en décomposition, végétales ou animales, telles que
fumier, humus, bois des arbres morts, dépouilles d'insectes ou de rongeurs. En détruisant les débris animaux et
végétaux, ces champignons remettent en circulation des éléments nutritifs assimilables par d'autres organismes, et se
révèlent indispensables à l'équilibre du milieu naturel.
Le champignon de Paris, par exemple, est un saprophyte, sa culture se fait sur du fumier de cheval fermenté. Beaucoup
d'espèces saprophytes sont des comestibles appréciables, outre les psalliotes sauvages, apparentées au champignon
de couche, citons le coprin chevelu, les lépiotes, le pied-bleu, le marasme d'oréade, le clitocybe en entonnoir,
le tricholome (ou mousseron) de la Saint-Georges, les morilles et des lignicoles.
Les champignons parasites, au contraire, se développent sur des végétaux ou sur des animaux vivants : ils provoquent
parfois des maladies graves, si ce n'est la mort de leur hôte. Il s'agit pour la plupart, de formes microscopiques
qui représentent un danger grave pour l'agriculture et la sylviculture, leur étude est réservée aux spécialistes de
la pathologie végétale.
Parmi les champignons macroscopiques à caractère parasitaire, les plus spectaculaires sont les polypores, qui attaquent
les arbres.
Certains champignons se comportent aussi bien en parasites qu'en saprophytes, c'est le cas d'une espèce bien connue,
l'"Armillaire couleur de miel qui s'installe sur les plantes ligneuses vivantes, les parasites, puis après les
avoir tuées, continue à vivre à leur dépens, en saprophyte.
D'autres, enfin, vivent en symbiose avec les plantes supérieurs, tout particulièrement avec les plantes ligneuses :
leur mycélium s'associe en mycorhizes avec les radicelles de la plante. A ce niveau s'établissent des échanges de
substances nutritives au bénéfice réciproque des deux partenaires.
La plupart des champignons supérieurs, tant comestibles que vénéneux, sont des espèces mycorgiziques : C'est pourquoi
on les trouve toujours au voisinage d'une espèce ou d'un petit nombre d'essences d'arbres bien déterminés.
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